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Toulouse : les parents en retard devront payer 30€ supplémentaires

Toulouse : Une Amende de 30 Euros pour les Retards au Périscolaire

Une Nouvelle Mesure à la Rentrée

À partir de la rentrée scolaire 2024, les parents d’élèves toulousains risquent de payer cher leur retard pour venir chercher leurs enfants à l’accueil périscolaire. La ville a décidé d’instaurer une amende forfaitaire de 30 euros pour tout parent se présentant après la fermeture des centres de loisirs associés à l’école, prévue à 18 h 30. Cette mesure vise à réguler les nombreux retards constatés chaque année.

Une Pratique Déjà Adoptée ailleurs

Le système d’amende n’est pas inédit : il est déjà en vigueur dans des villes comme Strasbourg et Bordeaux. La mairie de Toulouse justifie cette décision en raison des « centaines de retards » enregistrés annuellement. Selon un courriel envoyé le 3 juillet, ce forfait de 30 euros correspond au coût salarial des animateurs contraints de rester plus tard pour s’occuper des enfants. Cependant, le message précise que les équipes feront preuve de « pédagogie » dans l’application de cette nouvelle règle.

Augmentation des Retards

Actuellement, Toulouse compte environ 28 000 enfants fréquentant ses 211 accueils périscolaires. Marion Lalane-de Laubadère, adjointe au maire Jean-Luc Moudenc, souligne une forte augmentation des retards : de 4 000 par an en 2019 à 8 000 cette année. Bien que la majorité des familles respectent les horaires, un nombre réduit de familles persistantes serait à l’origine de cette mesure. La ville estime que ces retards injustement supportés par les familles ponctuelles justifient l’instauration de cette amende.

Controverse et Réactions

La décision a suscité des réactions vives parmi les parents d’élèves. Eric Pinot, président de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) pour la Haute-Garonne, critique l’absence de concertation avec les familles. Il considère que cette amende est une mesure punitive et stigmatisante, assimilant les parents à des « profiteurs du service public ». Selon lui, cette politique contribue à un climat de méfiance et de tension.

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